Depuis deux / trois semaines, j’ai l’impression que MiniNous, 16 mois, me « cherche ». Elle n’obéit pas à mes consignes, même les plus simples. Je les répète pourtant plusieurs fois et je sais qu’elle les comprend. Lorsque l’on part chez la nounou le matin ou que l’on rentre le soir et que je lui dis « viens ici » ou « on va à l’ascenseur », elle part en courant (et en se marrant) à l’opposé. Quand je lui dis, « on ne se met pas debout sur le canapé, c’est dangereux, tu peux tomber » elle le fait et me regarde droit dans les yeux. Quand je lui dis « non, on ne porte pas le chat comme un sac à main, tu lui fais mal », elle le refait dès que j’ai le dos tourné. À force de le répéter, de me mettre à sa hauteur pour lui expliquer les choses les yeux dans les yeux et qu’elle ne m’écoute pas, je m’énerve et je sévis. Une petite tape sur la main, une petite tape sur les fesses. Rien de bien méchant, mais je m’en veux.
gazette jeune maman
Je m’en veux de la voir pleurer après. D’ailleurs le mot « pleurer » n’est pas le bon. Je dirais plutôt qu’elle chouine, parce qu’elle est vexée. Mais cela suffit à me faire regretter mon geste à chaque fois. Je me mets donc à sa hauteur, l’entoure de mes bras et lui explique à nouveau pourquoi ce qu’elle fait n’est pas bien. Je ne veux pas être celle qui engendre des émotions négatives à ma fille, car je suis sa maman. Je suis sensée la protéger, lui apprendre en restant patiente et surtout la rendre heureuse. La vie lui donnera bien assez de raisons pour être triste, sans que j’y prenne part. Mais il y a des jours où, après une journée de merde au boulot, ma patience est proche de zéro et ça « part tout seul ». Certains psychologues appellent cela la « fessée réactionnelle » ou encore la « violence éducative ordinaire ». Quand on voit traverser son enfant sans regarder, grimper maladroitement sur une chaise, nous provoquer pour la énième fois. Elle intervient en réaction à une situation angoissante, stressante ou énervante. Elle est ponctuelle. On peut la comprendre même si elle ne doit pas être un mode de fonctionnement.
Je vois déjà certaines mamans derrière leur écran crier au scandale. Prêtent à dégainer leur portable pour appeler les services sociaux : la fessé n’est pas la solution !! JE LE SAIS ! Mais qu’une seule maman vienne me dire qu’elle n’a JAMAIS mis une petite tape sur la main de son enfant. Je ne la croirai pas.. Je ne suis pas une maman parfaite, je ne prétends pas vouloir le devenir, mais j’ai envie de m’améliorer sur ce point.. Comment faire comprendre les choses à MiniNous, 16 mois, d’une façon plus constructive ?
gazette jeune maman
En recherchant des solutions alternatives sur internet, j’ai tout d’abord appris qu’avant 2 ans, un enfant ne cherche pas à nous défier consciemment. Contrairement à ce que l’on pense ou entend, l’enfant ne nous « teste » pas (cette période arrive plus tard vers de 2 ans 1/2). A 16 mois, les enfants vivent au fil de leurs envies et de leurs émotions. Ils répètent leurs actes pour peaufiner leurs techniques et leurs nouvelles habiletés. Les enfants de cet âge sont aussi motivés par le plaisir : ils font ce qu’ils ont envie de faire plutôt que ce qu’on leur demande.
Au cours de mes recherches, je suis aussi tombée sur un super blog qui parle de parentalité positive. Késako ?? D’après ce site super-parents.com, c’est un type d’éducation qui met à disposition des parents, des outils pour mieux gérer les situations difficiles, tout en privilégiant l’intérêt de l’enfant et en favorisant son épanouissement. Un juste milieu entre éducation militaire et éducation (trop) permissive*.
Et parce qu’à la naissance de ma fille, je ne suis pas devenue, d’un seul coup d’un seul, une maman, mais que j’apprends à l’être chaque jour à ses cotés. Parce que j’ai envie d’offrir à ma fille une éducation différente de celle que j’ai reçu (même si je suis loin d’avoir été malheureuse), j’ai décidé de creuser de ce coté là pour résoudre nos petits problèmes d’écoute et d’attention avec MiniNous. Mais par où commencer ? Et bien justement, le blog que j’ai découvert propose un « kit de démarrage du parent bienveillant ». Parfait ! C’est pile ce qu’il me fallait.
Et grâce à une amie (Elsa si tu me lis 😉 ), j’ai appris qu’il y avait près de chez moi, une conférence de Roseline ROY, le 03 Novembre prochain, avec pour thème : Parler pour que les enfants écoutent. Ecouter pour que les enfants parlent. J’ai donc prévu d’y aller, car elle tombe pile au moment où j’en ai « besoin » ! Et si des mamans du coin sont intéressées pour y assister, n’hésitez pas à me faire un petit MP à gazettefuturemaman@gmail.com. On pourra se croiser la bàs. 😉
Et parce qu’il y a du bon et du moins bon dans chaque pédagogie/principe/éducation, je vais piocher dans ces 2 nouvelles méthodes que je découvre, les principes qui m’intéressent et nous correspondent. Tout comme je l’ai fait par le passé, avec le principe de motricité libre (lire mon article ici) ou celui de la pédagogie Montessori (lire mon article ici). Je reviendrai vous parler d’ici quelques semaines de mes découvertes, de mon « apprentissage » et surtout des « résultats ». Alors, restez dans les parages … 😉 A très vite.
Du côté de chez vous, regrettez vous aussi certains de vos gestes ?
Comment faites-vous pour vous faire obéir ?
* extrait du blog supers-parents.com
crédit photo 1 : lesparesseuses.com
crédit photo 2 : grandirautrement.com
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